lundi 13 février 2012

XVIe siècle

Jusqu'au XVème siècle, la plus grande partie de la population française n'a jamais connu de temps de loisir. Le temps libre est utilisé à travailler chez soi, pour le Seigneur ou pour l'Église. La population s'est globalement enrichie au début du XVème siècle, ce qui leur permet d'avoir plus de temps pour eux-mêmes. Cela est principalement du au progrès technologique, (artisanat plus efficace, outils plus performants) à la désuétude du système féodal, et à l'accroissement des moyens de transport. Tous ces facteurs permettent une meilleure distribution des biens et de la richesse. Les gens commencent alors à passer une partie de leur temps dans les Tavernes.

la taverne au 16ème siecle La Taverne devient au XVIè siècle le véritable centre social alternatif à l'Église. Une guerre d'influence entre curé et tavernier commence. Dans les campagnes, les femmes se retrouvent souvent à l'Église, et les hommes dans la Taverne, qui deviendra notre fameux "café". Cette guerre de position va durer quatre cents ans, jusqu'à la fin du vingtième siècle, qui verra l'avènement de la Télévision et la désertification des églises. Les femmes ne sont cependant pas bannies des tavernes. Hommes et femmes y célèbrent ensemble toutes sortes de cérémonies et de fêtes. On fête les naissances, les dons de pain bénit, la fin des vendanges ou des moissons, la fête du saint patron du village. Mais aussi on y célèbre et organise des mariages et des funérailles.

On interdit aux taverniers, cabaretiers, logeurs de chambres garnies et autres, de loger et de recevoir de jour ni de nuit aucunes personnes suspectes ni de mauvaises mœurs, de leur administrer aucuns vivres ni aliments.

À la différence des taverniers qui ne pouvaient vendre que du vin à emporter, les cabaretiers pouvaient vendre le vin au détail mais aussi donner à manger. Pour être cabaretier, il fallait être catholique romain. Ils ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices et les trois derniers jours de la semaine sainte. Aucune viande ne pouvait être vendue pendant le Carême et les jours maigres. Les cabarets devaient être fermés de bonne heure. Toutefois, bien des cabarets restaient ouverts une partie de la nuit.

Renaissance


La Renaissance est une période historique qui eut comme origine la Renaissance italienne. En effet la Renaissance naquit à Florence grâce aux artistes qui pouvaient y exprimer librement leurs arts aux alentours du XIVe siècle (Trecento), se propagea au XVe siècle dans la plus grande partie de l'Italie, en Espagne, dans certaines enclaves d'Europe du Nord et d'Allemagne, sous la forme de ce que l'on appelle la première Renaissance, puis gagna l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle.


La société féodale morcelée du Moyen-Âge, avec son économie agricole et sa vie culturelle et intellectuelle dominée par l'Église, est dominée par des institutions politiques centralisées à économie urbaine et commerciale et l'enseignement, les arts et la musique sont patronnés par une direction laïque. À cette époque apparaît également le mouvement humaniste : l'être humain et les valeurs humaines sont au centre de la pensée. C'est un retour aux textes antiques, la modification des modèles de vie, d'écriture, et de pensée.

Dans le courant du XVe et au XVIe siècle, ce mouvement permit à l'Europe de se lancer dans des expéditions maritimes d'envergure mondiale, connues sous le nom de grandes découvertes.

La Renaissance s'accompagna aussi d'un ensemble de réformes religieuses.
À l’époque de la Renaissance la cuisine, le service connaît beaucoup de raffinement. Avec la découverte du nouveau-monde vient la découverte de nouveaux produits ; pomme de terre, tomates, maïs, café, haricot, piment et entre autre, le chocolat. Le service aussi se raffine avec l’arriver de la fourchette à deux dents et l’assiette individuelle (influence italienne). Le lavage des mains devient systématique.

mercredi 8 février 2012

Moyen-Âge

Cette période débute en 476 avec la chute de l’Empire romain d’Occident jusqu’à la redécouverte du continent américain par Christophe Colomb en 1492. 

La pratique du pèlerinage était très répandue au Moyen-Âge. L’existence de l'être humain elle-même est comparée à un voyage: à chacun d’effectuer son pèlerinage de vie humaine. 
 Les gens y participaient volontairement dans le but d’expier une faute grave, solliciter une faveur spéciale (la guérison d'une maladie) ou soit dans une perspective de recherche de salut. Les dangers et les obstacles de toutes sortes qu’ils rencontraient sur leur route, les fatigues auxquelles ils étaient exposés, avaient nécessité inévitablement la fondation d’établissements destinés à leurs offrir le gîte et la nourriture. Malgré les efforts des seigneurs pour assurer la protection de ceux qui passent sur leurs terres, les brigands restent redoutables. Routiers, pirates ou bédouins, pillent, volent ou tuent les voyageurs isolés. Les abbayes furent construites afin d'accueillir et protéger les voyageurs. Ces monastères ou couvents catholiques placés sous la direction d'un abbé ou d’une abbesse étaient des lieux très recherchés par les pèlerins. Les abbayes étaient donc des lieux d’hospices. Elles sont reconnaissables à la statuette du saint qui surmonte leur seuil; ils combinent bien souvent hôpital, chapelle et salle d’accueil. Dans la journée, des banquettes de pierre permettent aux pèlerins de se reposer un moment à l'abri du soleil comme de la pluie, après une collation obtenue d’un hospitalier posté à un guichet. 

À la fin du Moyen Âge, les auberges ouvertes aux voyageurs sont particulièrement nombreuses. Les enseignes de ces établissements constituent de véritables publicités, se devant d’être parlantes en un temps où tous ne savent pas lire. Elles ciblent leur clientèle: les Allemands savent où trouver un hôtelier parlant leur langue à l’enseigne de l’Ours. À l’étranger les Français sont enclins à choisir la Fleur de lys ou l’Ecu de France et les clercs d’Eglise le Chapeau Rouge (coiffe des cardinaux). L’auberge de la Tête de Maure, par exemple, accueille tous types de voyageurs pour la nuit ou pour un repas; on y dort à deux par lits, nu et en bonnet de nuit, mais clercs et pèlerins laïcs sont logés dans des dortoirs séparés.

Entourées de bourgs cossus aux foires très renommées, plusieurs commerçants venus de loin s'y regroupaient. Ils pouvaient donc eux aussi profiter de l’hospitalité que pouvaient offrir les abbayes. 




Antiquité



L’Antiquité débute avec le développement ou l’adoption de l’écriture. Pour chaque peuple, le début de cette période est différente tout dépendamment du moment où l’écriture fut adoptée. Les historiens estiment qu’elle commença à la fin de la préhistoire en 3300 av. J.-C et se serait terminé vers l’an 400. Trois civilisations se distinguent à cette époque : les Romains, les Grecs et les Égyptiens.

Civilisation Romaine :

Les Romains étaient reconnus pour leur créativité architecturale. Si les hommes ne devenaient pas guerriers, ils étaient architectes. Pour les femmes, elles étaient élevées pour rester à la maison ; tricoter, s’occuper des enfants et cuisiner pour la famille, mais aussi pour offrir à dormir aux étrangers tels que les pèlerins. Pour rendent les établissements plus avenants, l’État utilisait des esclaves pour entretenir les endroits publics.

Civilisation Grecque :

La Grèce est le berceau de la civilisation occidentale. La démocratie, la philosophie, les jeux olympiques, l’art oratoire et le théâtre y sont nés. C’est à la fin de ces journées bien remplis que le concept d’hospitalité prenait forme. Les grecs aimaient se réunir pour le repas du soir, chez des amis, parfois pour fêter un vainqueur. On terminait la soirée avec : spectacles de mimes, numéros d’acrobaties, jeux d’esprit… C’est à travers de ces soirées que s’appliquait le principe de l’accueil et du plaisir d'être en compagnie d'individus.

Aristote, important philosophe grec, utilisait le mot « philia » qui signifie l'affection qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'il peut nous apporter. C'est le soucis de l'autre (amitié, solidarité), la chaleur humaine, l'élan de générosité qui nourrit et stimule le compagnage humain au sein de la Cité. C'est aussi un sentiment qui rend possible de concilier la propriété privée des biens et l'usage en commun de ses fruits.


Civilisation Égyptienne : 


Le pharaon d'Égypte ayant ordonné la mise à mort de tous les jeunes garçons nouveau-nés des Hébreux soumis à l’esclavage, la mère de Moïse place son fils dans une corbeille et le dépose sur les rives du Nil. L’enfant est recueilli par la fille du pharaon, qui l'élève comme son fils. Elle lui donne le nom de Moïse, car elle l’a "tiré des eaux".  

C'est une belle preuve d'hospitalité: accueillir un étranger, l'accepter tel qu'il est, l'aimer comme un de ses proches et lui donner l'amour dont il a besoin.



mardi 7 février 2012

Préhistoire

La Préhistoire débute avec l'apparition des ancêtres de l'homme en Afrique il y a 6 ou 7 millions d'années et se termine avec l'apparition de l'écriture 3 300 ans avant notre ère en Mésopotamie. Elle est composée de 2 périodes bien distinctes: la période Paléolithique et Néolithique.

Le Paléolithique: l'âge de la pierre taillée

Les hommes de cette période sont désignés comme des chasseurs-cueilleurs car ils tirent partie des ressources disponibles dans la nature. La chasse, la pêche et la cueillette sont des moyens que les hommes prennent pour acquérir de la nourriture. Ces derniers voyages selon leurs besoins nutritifs et se logent, par conséquent, dans des tentes en été près des paturages où viennent paître des troupeaux (rennes, bisons) ou près d'une rivière pour la pêche. On les qualifie d'hommes nommades. Afin d'obtenir plus de confort dans leurs logis, ils fabriquaient des lits d'herbes et d'algues. Les principaux outils utilisés à cette époque sont constitués de pierres taillées et d'os. 


Le Néolithique: l'âge de la pierre polie

Le Néolithique est la période pendant laquelle l'homme est passé de l'état de prédateur, à l'état de producteur (bergers et agriculteurs). Ils deviennent sédentaires. Il désigne aussi l'apparition d'une nouvelle technique de fabrication d'outils de pierre. Cette période a apporté beaucoup de changements dans la vie des humains. Ils maîtrisaient le feu, étaient dotés de la parole, débitaient la pierre pour en faire des outils (racloirs, grattoirs, pointes et outils à dents) et portaient des vêtements de cuir et de fourrure. Avec l'abondance de ressources disponibles (agriculture et élevage), il était maintenant possible de subvenir aux besoins de petites communautés. C'est alors que les premiers villages et rapports sociaux prirent naissance.