mercredi 8 février 2012

Moyen-Âge

Cette période débute en 476 avec la chute de l’Empire romain d’Occident jusqu’à la redécouverte du continent américain par Christophe Colomb en 1492. 

La pratique du pèlerinage était très répandue au Moyen-Âge. L’existence de l'être humain elle-même est comparée à un voyage: à chacun d’effectuer son pèlerinage de vie humaine. 
 Les gens y participaient volontairement dans le but d’expier une faute grave, solliciter une faveur spéciale (la guérison d'une maladie) ou soit dans une perspective de recherche de salut. Les dangers et les obstacles de toutes sortes qu’ils rencontraient sur leur route, les fatigues auxquelles ils étaient exposés, avaient nécessité inévitablement la fondation d’établissements destinés à leurs offrir le gîte et la nourriture. Malgré les efforts des seigneurs pour assurer la protection de ceux qui passent sur leurs terres, les brigands restent redoutables. Routiers, pirates ou bédouins, pillent, volent ou tuent les voyageurs isolés. Les abbayes furent construites afin d'accueillir et protéger les voyageurs. Ces monastères ou couvents catholiques placés sous la direction d'un abbé ou d’une abbesse étaient des lieux très recherchés par les pèlerins. Les abbayes étaient donc des lieux d’hospices. Elles sont reconnaissables à la statuette du saint qui surmonte leur seuil; ils combinent bien souvent hôpital, chapelle et salle d’accueil. Dans la journée, des banquettes de pierre permettent aux pèlerins de se reposer un moment à l'abri du soleil comme de la pluie, après une collation obtenue d’un hospitalier posté à un guichet. 

À la fin du Moyen Âge, les auberges ouvertes aux voyageurs sont particulièrement nombreuses. Les enseignes de ces établissements constituent de véritables publicités, se devant d’être parlantes en un temps où tous ne savent pas lire. Elles ciblent leur clientèle: les Allemands savent où trouver un hôtelier parlant leur langue à l’enseigne de l’Ours. À l’étranger les Français sont enclins à choisir la Fleur de lys ou l’Ecu de France et les clercs d’Eglise le Chapeau Rouge (coiffe des cardinaux). L’auberge de la Tête de Maure, par exemple, accueille tous types de voyageurs pour la nuit ou pour un repas; on y dort à deux par lits, nu et en bonnet de nuit, mais clercs et pèlerins laïcs sont logés dans des dortoirs séparés.

Entourées de bourgs cossus aux foires très renommées, plusieurs commerçants venus de loin s'y regroupaient. Ils pouvaient donc eux aussi profiter de l’hospitalité que pouvaient offrir les abbayes. 




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